• Analyse test.

    Votre analyse sera totalement adaptée à votre entreprise. Nous la concevrons ensemble. Vos agences réelles seront enregistrées. Les questions seront adaptées à votre activité, à vos métiers, à vos véhicules.

    Vous pourrez supprimer des questions ou en ajouter d'autres.

     

     

    à partir d'ici, voici ce que verraient vos collaborateurs remplissant cette analyse :

  • Image-204
  • Image-202
  • Analyse Personnalisée des Sinistres.

  • ici votre logo et (ou) une image représentant votre société :

  • Image-200
  • Nous avons mis en place avec votre entreprise, l'analyse personnalisée des sinistres dont l'objectif est de vous amener à réfléchir sur ce type d'évènement.

    Tous les sinistres de l'entreprise sont analysés y compris les plus bénins.

    Vous allez remplir cette fiche d'analyse pour nous raconter les faits, et nous vous conseillerons selon les informations que vous nous apporterez.

    Plus vous serez précis, meilleurs seront les conseils donnés. 

    Nous ne sommes pas assureur. Ce n'est pas nous qui allons traiter votre sinistre pour définir son taux de responsabilité. Nous ne sommes pas là pour vous juger, mais pour amener chaque conducteur à prendre du recul, afin de comprendre les circonstances de son accident, et mettre en application les bonnes pratiques de conduite pour limiter le risque. 

    Vos réponses resteront confidentielles. Votre entreprise n'a pas accès à votre analyse. Vous pouvez vous exprimer librement.

    Chaque mois, nous envoyons la liste des personnes ayant répondu au questionnaire. Cette liste comporte uniquement votre nom et prénom. Votre entreprise saura ainsi que vous avez analysé votre sinistre.

    Sur la route, il n'y a pas de fatalité !

     

     

     

    Conseils de remplissage. 

    Répondez aux questions dans l'ordre. Selon les réponses que vous donnerez, cela amènera, éventuellement, d'autres critères de remplissage. Vous devez répondre à toutes les questions. Le système vous imposera une réponse à toutes les questions munies d'un astérisque rouge. 

    Soyez sincère dans vos réponses. Nous sommes là pour vous conseiller.  Le remplissage de ce formulaire et la lecture des conseils vous prendront environ 15 minutes, selon la nature de votre sinistre.

     

     

  • Le conducteur

  • Le véhicule

  • Le sinistre

  •  / /


















  • Environnement

  • Les contraintes

  • information sur un taux de fatigue élevé. 

    Cela peut paraître invraisemblable, mais on s'endort très facilement et très rapidement au volant d'un véhicule. Bien-sûr, si l'on roule de nuit, on trouvera normal d'avoir un coup de fatigue. Restez vigilant et sachez vous arrêter dès les premiers symptômes :

    raideur dans la nuque

    bâillements

    troubles de la vision

    position de conduite que l'on trouve inconfortable (on change de position en permanence)

    sentiment de vide dans la conduite (on ne se souvient plus être passé à tel endroit)

    clignement des yeux

    absence de quelques secondes dans la conduite 

    chute de la tête ...

    Mais l'on peut aussi s'endormir à n'importe quel moment de la journée (heures à risques : 13 h - 15 h), et se faire piéger car on ne pense pas une seconde que l'on pourra s'endormir en plein jour. 

    Mais, la fatigue va générer d'autres risques que l'endormissement :

    * temps de réaction plus long

    *mauvaise appréciation des distances et des vitesses

    * inattention

    * manque de contrôles visuels

    * erreur d'analyse

    * agressivité

  • vous avez indiqué un niveau de stress élevé.

    Votre stress peut venir pour des raisons personnelles ou professionnelles.  Nous vous invitons à imaginer un verre. Ce verre se remplit de nos contraintes, nos fatigues, nos soucis. Quand ce verre commence à bien se remplir, notre stress monte, monte comme ce verre qui, ATTENTION ! va déborder. Sachez dire STOP ! Il y a forcément une solution. Trouvez-là. Mais elle ne sera pas dans l'accrochage que vous allez avoir si vous continuez comme cela. 


  • retard.

    Il n'est pas possible de rattraper du temps sur la route.

    Pour vous déplacer du point A au point B, vous allez mettre un certain temps basé sur une vitesse moyenne. Dans une circulation fluide, avec un véhicule léger, on peut se référer à la vitesse moyenne suivante : ville : 30 kms par heure (selon l'agglomération évidemment, c'est une moyenne) route : 68 kms par heure autoroute : 125 kms par heure Or, pour modifier votremoyenne de quelques kilomètres/heure, vous devriezfaire des pointes de vitesse très excessives, ce qui estimpossible. 

    Au volant d'un véhicule lourd, il est impossible de gagner le moindre temps en modifiant son style de conduite.

  • souffrant.

    Pour conduire un véhicule entoute sécurité, le conducteur doit être au mieux de sa forme. Lorsqu'il prend le volant en étant souffrant (maux de tête, rhume, grippe, fatigue, stress...) sa vision pourra être perturbée, son analyse erronée et ses temps de réaction plus longs. Il faut donc le prendre en compte en adaptant sa vitesse, en augmentant ses distances de sécurité et en limitant autant que possible ses déplacements. Si vous prenez des médicaments, regardez bien sur la boîte s'ils sont compatibles avec la conduite d'un véhicule.

  • pression professionnelle.

    Depuis quelques années déjà la pression professionnelle s'est accentuée. Nous sommes en flux tendu. La réponse à un mail doit se faire dans les minutes qui suivent, le téléphone portable sonne sans arrêt, il faut être performant ! Notre hiérarchie et nos clients sont exigeants, et parfois, nous confondons notre véhicule avec notre bureau. Finalement, on bâcle son travail et sa conduite à vouloir tout faire en même temps. Car cela n'est pas possible, surtout par rapport à la conduite qui nécessite une grande attention. Sachez que chaque heure de conduite, votre cerveau doit analyser près de 3.600 informations. Nous savons que ce n'est pas facile, mais il faut que chaque conducteur prenne conscience que sa vie repose sur des dixièmes de seconde lorsqu'il roule.

    Si vous pensez subir une pression professionnelle lourde, n'hésitez pas à en parler avec votre hierarchie.

  • Passagers.

    Votre activité professionnelle est spécifique. Vous transportez des personnes. Cela engendre des rapports humains qui peuvent être très agréables, mais qui peuvent aussi déboucher sur des conflits (retard sur la ligne, par exemple).

    Les passagers peuvent aussi se montrer bruyants (les enfants par exemple), entraînant une difficulté de concentration et une fatigue excessive.

    Vous devez gérer tout cela en plus de la gestion pure de la conduite, comme supporter également les incivilités des autres conducteurs et l'agressivité malheureusement courante.

    Nous sommes bien conscients que ce n'est pas simple, mais chaque métier à ses difficultés propres. Le livreur qui conduit aussi un véhicule lourd, doit trouver des adresses, se garer près de son lieu de livraison sans trop perturber la circulation, charger et décharger des colis, monter les étages...

    Nous pourrions prendre ainsi plusieurs exemples dans différents métiers.

    Lorsque la pression est forte, nous vous conseillons de vous isoler dans votre bulle, mais sans utiliser de moyens externes (pas d'écouteurs sur les oreilles par exemple). De vous concentrer davantage sur votre conduite pour limiter les perturbations extérieures. De rester calme en respirant profondément, et de vous ressourcer à la fin de votre activité avec la famille, les amis, un loisir choisi et apprécié.

  • conditions météo.

    Les mauvaises conditions météorologiques vont rendre la conduite plus dangereuse si le conducteur ne les a pas pris en compte. la visibilité sera perturbée par temps de brouillard, de neige,de pluie, de soleil rasant.... L'adhérence pourra être diminuée. Les distances de freinage seront plus longues, la tenue de route incertaine et surprenante. 1- adapter sa vitesse 2- augmenter ses distances de sécurité 3- faire des pauses plus souvent car la conduite est plus fatigante. 

    Vous pourrez obtenir davantage d'informations, notamment sur les pneus hiver et les coefficients d'adhérence d'une chaussée, dans la rubrique "Autres informations sur la sécurité routière" en fin d'analyse.

  • préoccupé par autre activité ou inattentif.

    Chaque seconde de conduite, le conducteur reçoit 1 information, soit 3.600 informations par heure. Conduire, est la seule activité qui nécessite de classer, trier, analyser 3.600 informations par heure. Conduire, nécessite donc une attention et une concentration permanente. Mais, le conducteur s'ennuie au volant de son véhicule (comment peut-on s'ennuyer lorsque l'on parcourt 36 mètres chaque seconde (à 130) ou 22 mètres par seconde (à 80) ??? Alors, il se crée une occupation annexe. Téléphoner bien-sûr, envoyer des SMS, voire dans certaines professions, regarder un film !!!...Il ne peut plus alors gérer sa conduite car...on ne peut pas faire 2 choses en même temps.

  • utilisation du téléphone

     Chaque seconde de conduite, le conducteur reçoit 1 information, soit 3.600 informations par heure. Conduire, est la seule activité qui nécessite de classer, trier, analyser 3.600 informations par heure. Conduire, nécessite donc une attention et une concentration permanente.

    L'utilisation d'un téléphone lors de la conduite est un véritable fléau !

    Téléphoner nécessite une écoute active (contrairement à la radio qui est une écoute passive). Comme le fait de parler à son passager, mais le passager, lui, est à bord du véhicule, vît la conduite comme le conducteur et..., se tait si une situation dangereuse se présente. 

    Le téléphone portable n'est-il pas devenu notre petit doudou d'adulte qui nous rassure ?

     

     

  • votre analyse du sinistre


  • Conseils et informations pour la conduite

  • Les actions que vous avez proposées

  • Vous avez coché "repérage de l'environnement"

    Cela consiste à rechercher les obstacles ou personnes qui se trouvent dans votre champ d'action. Ils peuvent être visibles depuis le poste de conduite en vision directe ou par l'intermédiaire d'un rétroviseur, ou bien cela nécessite une recherche en dehors du véhicule. Soyez toujours certain qu'il n'y a pas d'obstacles dans votre champ d'action.

  • Vous avez coché "voir large"

    Cela consiste à aller chercher les informations en dehors du champ de vision actuel. Systématiquement en tournant la tête. Le champ de vision permettant de déceler un mouvement est de 180 ° à l'arrêt, mais se referme sur 70° dès 50 km/h Un motard qui roule à 50 km/h a donc lui aussi un champ de vision de 70 °. Sa visière de casque lui apporte ce champ de vision. Pourtant, il tourne la tête très souvent, car son casque visualise son champ de vision réel, très étroit. Tournez votre tête pour aller chercher les informations, comme le fait le motard.

  • Vous avez coché "voir loin"

    Cela consiste à aller chercher des informations lointaines afin de pouvoir anticiper une action. Nous devons être capable de détecter des informations placées 10 secondes devant nous (en ville, cela représente environ 150 m - et cela représente 400 m sur autoroute, à 130 km/h) Ces 10 secondes nous laisseront le temps de classer ces informations, d'analyser celles qui ont de l'importance et d'éliminer celles qui ne le sont pas. De préparer des actions de sécurité. Regardez loin pour être anticipatif.

  • Vous avez coché "ne pas focaliser mon attention"

    Cela consiste à se laisser le temps nécessaire à la bonne compréhension d'une situation. Si le contrôle est trop bref, l'information peut être incomplète. Mais, cela peut devenir une erreur, lorsque la recherche d'information est restée trop concentrée sur un danger ou un risque au détriment des autres informations. Ayez un regard mobile, mais soyez sûr de ce que vous avez vu.

  • Vous avez coché "contrôle des rétroviseurs"

    Cela indique que votre sinistre est la conséquence d'un manque d'informations que vous pouviez obtenir par l'intermédiaire de vos rétroviseurs. Vous devez avoir une vision circulaire permanente du trafic et des obstacles, et les rétroviseurs sont là pour vous aider. Assurez-vous que tous vos rétroviseurs sont bien réglés. 

  • Vous avez coché "mémorisation des lieux ou du trafic"

    Cela consiste à garder à l'esprit une information reçue auparavant. Par exemple, j'ai vu un véhicule me doubler dans le rétroviseur extérieur gauche, il n'y est plus, et il n'est pas encore visible dans mon champ latéral. mais, il est là ! Soyez attentif et mémorisez les informations.

  • Vous avez coché "me faire guider"

    Cela consiste à trouver une personne compétente, connaissant les contraintes de votre véhicule, capable de vous guider sur une manoeuvre difficile. Il n'y a pas de honte à se faire aider. C'est au contraire, un signe de professionnalisme.

  • Vous avez coché "compréhension de la situation"

    Cela consiste à analyser une information, la comprendre. Puis, imaginer ce qui peut arriver dans ce cas de figure, en prenant en compte tous les paramètres. Soyez dans l'analyse. Soyez imaginatif. Tout peut arriver !

  • Vous avez coché "compréhension de ce que fera l'autre"

    Cela consiste à imaginer tous les scénarios qui peuvent se produire dans une situation donnée. Par exemple, vous êtes prioritaire dans une intersection, mais vous imaginez que le conducteur qui est au stop peut démarrer. Imaginez le scénario qui peut se produire, pas celui qui vous arrange.

  • Vous avez coché "allure adaptée"

    Cela consiste à prendre en compte tous les paramètres d'une situation, afin de vous trouver à une allure vous permettant d'éviter le sinistre quel que soit le paramètre en cause. Cela n'a rien à voir avec les limitations de vitesse, car on peut être en vitesse excessive sans être en excès de vitesse. Par exemple, rouler à 40 km/h en virage, sur une route verglacée. Dans une situation d'urgence, une différence de quelques km/h, peut tout changer.

  • Vous avez coché "communication (klaxon, appel de phares...)"

    Cela consiste à avertir l'autre usager en amont, permettant d'éviter la situation dangereuse. Par exemple, klaxonner fortement pour arrêter une voiture qui quitte un stop sans nous avoir vu, alors que notre distance ne permet plus de s'arrêter ou d'éviter. Ne klaxonnez pas pour "râler", mais faites-le pour éviter le pire.

  • Vous avez coché "trajectoire déviée"

     Cela consiste à modifier une trajectoire permettant d'éviter le sinistre. Par exemple, avec un véhicule possédant un long empattement, s'écarter vers la gauche avant de tourner sur la droite. Cela peut être aussi de s'éloigner d'un danger. Par exemple, sur autoroute, un véhicule est arrêté sur la bande d'arrêt d'urgence, changez de file, si cela est possible. Utilisez latéralement les espaces disponibles. 

     

  • Vous avez coché "distances de sécurité en roulant"

    En véhicule lourd (PL - bus - car)

    Cela consiste à laisser un temps de 3 secondes avec le véhicule qui précède. Ce temps universel est valable quelle que soit la vitesse à laquelle on roule. (Plus la vitesse est importante, plus grande sera la distance laissée). Ce temps de 3 secondes est le minimum à laisser car il correspond à 2 fois votre temps de réaction (qui sera au mieux de 1,5 seconde). A noter, les véhicules lourds qui utilisent des freins pneumatiques ont une réaction mécanique supérieure de 1/2 seconde au freinage hydraulique des véhicules légers). Cette réaction mécanique s'ajoute à la seconde de réaction humaine qui est le minimum pour réagir face à un danger. C'est LA règle de base que devrait respecter tout conducteur soucieux de sécurité, de conduite souple, de conduite économique.

    En véhicule léger (voiture - véhicule utilitaire léger - 2 roues)

    Cela consiste à laisser un temps de 2 secondes avec le véhicule qui précède. N'ayant pas de réaction mécanique (freinage hydraulique) seul compte le temps de réaction du conducteur (1 seconde) que l'on multiplie par 2.

  • Vous avez coché "distances de sécurité à l'arrêt"

    Cela consiste à laisser une distance avec le véhicule arrêté devant nous. Les avantages sont multiples : Les gaz d'échappement du véhicule qui vous précède ne pénètrent pas à l'intérieur de votre véhicule.

    Vous pouvez déboîter sans reculer si le véhicule devant tombe en panne ou ne redémarre pas.

    En cas de choc arrière, vous n'êtes pas "pris en sandwich" entre les 2 véhicules.

    En côte, si le véhicule qui précède recule, le risque d'accrochage est limité, vous pouvez réagir.  

    Vous vous protégez du car-jacking....

    La règle est simple : Vous devez voir les roues arrières du véhicule derrière lequel vous vous arrêtez

  • Vous avez coché "être davantage attentif et concentré" 

    C'est une règle essentielle en conduite ! 

    A 80 km/h, vous parcourez 22 mètres par secondes. Votre vie repose sur des dixièmes de seconde !!! 

    3.600 informations reçues par heure de conduite doivent être analysées, décortiquées, classées par ordre d'importance. Bien-sûr, lorsque l'on conduit beaucoup et depuis longtemps, nous avons l'impression que tous nos gestes se réalisent par automatisme. C'est vrai pour les actions physiques (changer les vitesses par exemple), mais il n'y a aucun automatisme pour la réflexion, la compréhension de ce qui peut se passer, de ce que fera l'autre. Votre concentration doit être maximale et il faut bannir tous les éléments extérieurs qui perturberont votre concentration. Prenons pour exemple un pilote d'avion de ligne. Avant le décollage, il a fait une check-list complète et préparé son plan de vol intégralement. La tour de contrôle lui donne l'autorisation de décoller. La voie est libre. Le copilote est présent et peut agir sur les commandes. Tous les incidents ou avaries ont été imaginés et travaillés sur simulateur. 

    Et vous... Avez-vous fait votre check-list ? La voie est-elle libre à la sortie de ce parking ? Avez-vous un copilote avec les doubles commandes ? Etes-vous réellement prêt à agir vite et bien ? Conduire, ne faites que cela.

  • Nous apprécions le fait que vous ayez coché cette case "attentif et concentré", car dans vos contraintes, vous avez honnêtement indiqué qu'au moment du sinistre, vous étiez inattentif. Pensez à vous concentrer davantage !

  • Vous avez coché "mieux analyser les dangers visibles"

    Cela consiste à préparer une action face à un danger que vous voyez. Par exemple, vous voyez un carton sur la chaussée, vous devez l'éviter. Cela est-il possible, et comment faire ? (Changement de file, la voie est-elle libre ?) Soyez dans la réflexion, pas dans les réflexes...

  • Vous avez coché "mieux analyser les dangers prévisibles"

    Cela consiste à analyser une situation visible et imaginer ce qui peut survenir dans les secondes qui suivent. Par exemple, cet enfant qui marche sur le trottoir peut-il traverser la rue ? Le risque est grand s'il joue avec son ballon, le risque est moindre s'il donne la main à sa maman. Et encore moins s'il est placé du bon côté (l'enfant, côté maisons, la maman, côté rue). Soyez dans la réflexion, encore et toujours...

  • Vous avez coché "imaginer l'invisible"

    Cela consiste à imaginer un danger que l'on ne voit pas. Exemples : Qu'y a t-il derrière le sommet de côte ou le virage ? Un car scolaire est à son arrêt, des enfants vont-ils traverser derrière ce car ? Soyez dans la réflexion et dans l'imaginaire...

  • Vous avez coché "placement du pied face au frein"

     Cela consiste à anticiper un danger potentiel. Par exemple, vous avez un gros doute sur une voiture arrêtée au stop. N'attendez pas qu'elle démarre pour agir, il sera trop tard. En plaçant votre pied droit face à la pédale de frein, vous serez capable de réagir 2 fois plus vite s'il démarre. Ainsi, à 50 km/h, vous ne perdrez plus que 7 mètres pendant votre temps de réaction de 1 seconde, au lieu de 14 mètres. A 80 km/h, vous gagnez 11 mètres (22 mètres parcourus pendant 1 seconde de temps de réaction). Si vous êtes sur le bon rapport de boîte de vitesse (c'est à dire au couple/moteur), le fait de positionner ponctuellement le pied face au frein n'entraîne pas de perte d'allure. Une mesure qui demande beaucoup d'entraînement, mais qui, une fois acquise et automatisée, vous évitera de nombreuses frayeurs.

     

  • Vous avez coché "descendre et aller voir"

    Cela consiste à descendre du véhicule pour vérifier l'environnement et les éventuels obstacles se trouvant dans votre périmètre d'action, n'étant pas visibles à bord de votre véhicule. . Soyez un pro de la route. Prenez le temps de bien faire.

  • Vous avez coché "attendre ou ne pas démarrer"

    Cela consiste à rester à cet endroit dans l'attente d'une modification de la situation Ne vous précipitez pas. Réfléchissez. Prenez le temps.

  • Vous avez coché "aucune de ces actions ne me semblent correspondre à mon sinistre"

    Vous estimez qu'aucune action proposée n'aurait permis d'éviter le sinistre. Vous seriez donc dans un cas d'accident inévitable. Cela arrive, malheureusement. C'est environ 10 % des cas d'accident de la route. Dans ces cas-là, nous pouvons alors parler de fatalité. Mais...Il reste 90 % des cas où le conducteur peut agir.

  • Analyse de votre sinistre

  • Vous venez de nous détailler votre sinistre.

    Grâce à la précision de vos réponses, nous pouvons :

    Vous conseiller utilement en vous présentant des mesures de bonnes pratiques en lien avec ce type de sinistre.

    Avoir une " photographie" précise de la sinistralité de votre entreprise permettant de mettre en oeuvre des actions ciblées.

    Si vous souhaitez obtenir davantage d'informations ou débattre avec nous, vous pouvez contacter Jean-Claude Dreumont en appelant le 06 64 54 75 42

    ou par courriel à dreumont@wanadoo.fr

  • Votre sinistre a eu des conséquences corporelles. Les moins graves possible, nous l'espérons. Attention à ce que ce sinistre ne vous perturbe pas dans votre conduite. Si c'est le cas, contactez-nous.

  •  Vous avez indiqué que ce sinistre aurait pu avoir des conséquences plus graves. Vous avez raison. On bascule vite d'un sinistre bénin à un drame. C'est pourquoi, nous avons mis en place ce plan de prévention avec votre entreprise afin de vous sensibiliser sur la gravité potentielle d'un accrochage. Il suffit parfois d'un moment d'inattention ou d'une petite erreur de jugement pour avoir un accident grave, même à basse vitesse. C'est pourquoi, il faut être attentif en circulation, en manoeuvre et avant de quitter son véhicule. 

  • Vous venez d'intégrer une nouvelle entreprise depuis moins de 6 mois. Vous pouvez craindre de ne pas assurer vos missions efficacement et décevoir. Cela peut entraîner des comportements à risques au volant. Il est possible aussi que vous connaissiez mal les véhicules ou le matériel mis à disposition, ainsi que les trajets sur lesquels vous circulez. Cela peut générer de la fatigue supplémentaire et du stress. Prenez le temps d'apprendre. Au besoin discutez-en avec votre hiérarchie. 

  • Votre fonction de Dirigeant ou de cadre vous amène à des déplacements nombreux et à des contacts multiples avec la clientèle mais aussi avec vos équipes. Il est important, pour vous particulièrement, de bien réfléchir à l'organisation de votre travail. De ne pas transformer votre véhicule en bureau, et de ne pas considérer l'acte de conduite comme annexe. Il fait partie intégrante de votre activité professionnelle générant de la fatigue et du stress. Vous devez limiter au maximum les prises de risque. Votre objectif : Etre efficace sans vous mettre en danger (et sans mettre les autres en danger). Ainsi, un appel téléphonique sera géré beaucoup plus efficacement à l'arrêt (vous avez le réseau, on vous reçoit clairement, vous pouvez prendre un RV ou donner des références techniques...) Pensez aussi à utiliser la messagerie. Aujourd'hui cela ne pose plus de problèmes à personne de laisser un message en indiquant l'objet de l'appel. Vous pouvez rappeler rapidement derrière dans les meilleures conditions et en profitant de ce court arrêt pour souffler un peu. Profitez aussi de votre fonction pour sensibiliser vos équipes aux dangers du téléphone en conduite ou d'autres activités amenant de la distraction qui peut être fatale. Mettez en place des procédures pour permettre à chacun d'être efficace en limitant le risque. Soyez un exemple. 

  • Il pleuvait lors de ce sinistre.

    Ce qui entraîne 2 difficultés : * une moindre adhérence * une mauvaise visibilité 

    L'adhérence moyenne sur une chaussée sèche est de 8. Elle passe à 6 sur route mouillée. Votre distance de freinage sera donc augmentée de 25 % et vous perdrez autant en tenue de route. Dans des flaques d'eau, l'adhérence descend à 4 (50 % d'augmentation de distance de freinage), et vous risquez le phénomène d'aquaplanning. 

    La visibilité est réduite pour 2 raisons : * on vous voit mal * vous voyez mal 

    Pour être vu par temps de pluie, allumez vos feux de croisement (ce que l'on appelle communément "les codes"), mais pas vos feux de brouillard (avant ou arrière). A l'avant, ils ne servent à rien et à l'arrière, ils éblouissent les véhicules qui suivent. Pour bien voir, il faut avoir des balais d'essuie-glaces en bon état. Ils doivent être changés tous les ans (de préférence à la fin de l'été). Il faut aussi lutter contre la buée. Ne l'essuyez jamais avec la main qui va laisser du gras, mais utilisez la ventilation. Si vous l'avez, utilisez la climatisation (même l'hiver) qui sera la plus efficace. 

  • Au moment du sinistre, il y avait du brouillard. Première élément primordial : Se faire voir ! Allumez très tôt vos feux de croisement (ce que l'on appelle communément "les codes"), même par faible brouillard Allumez en plus vos feux de brouillards avant. Placés très bas, le faisceau large va passer sous la nappe qui ne stagne jamais jusqu'au sol, et éclairer les bas-côtés sans l'effet de mur que l'on trouve avec un faisceau placé plus haut. Allumez le feu de brouillard arrière pour être vu par les véhicules qui vous rattrapent, mais éteignez-le dès que le brouillard cesse car il est très gênant. 

    Adaptez votre vitesse à la visibilité dont vous disposez à l'avant. Vous devez avoir une vision suffisante correspondant à votre distance totale d'arrêt. Pour exemple, à 50 km/h, votre distance d'arrêt sera au moins de 35m. A 80 km/h, elle serait proche de 80 m. C'est pourquoi, le code de la route vous demande de limiter votre vitesse à 50 km/h si la visibilité est inférieure à 50 m. Mettez en route vos essuie-glaces car le brouillard est humide et vous verrez que ces derniers ne raclent pas sur le pare-brise.

  • Votre sinistre s'est produit par temps de neige. Avant d'aborder les problèmes d'adhérence, rappelons qu'il faut d'abord être vu. Pour cela, allumez vos feux de croisement (ce que l'on appelle communément "les codes"), vos feux de brouillard avant et votre feu de brouillard arrière (seulement si la neige tombe et diminue la visibilité). L'adhérence moyenne est de 2 (au lieu de 8 sur une chaussée sèche), soit 4 fois moins d'adhérence. Donc des distances de freinage 4 fois plus longue et une tenue de route 4 fois moindre. Adaptez votre vitesse et conduisez avec des oeufs sous les pieds. Accélération très faible, freinage très modéré. Augmentez considérablement vos distances de sécurité. Portez la même attention à votre volant. Pas de coup de volant brusque, braquez en douceur. Si votre voiture glisse, ne freinez pas, mais débrayez (enfoncez la pédale d'embrayage). Regardez toujours là où vous voulez aller, c'est comme cela que, naturellement, vous dirigerez vos roues dans la bonne direction. Si votre véhicule est équipé de l'ESP, c'est lui qui vous rétablira dans la bonne direction, sans toucher au volant, dans la limite des lois physiques.

  • Votre sinistre s'est produit par temps de verglas. L'adhérence est 16 fois moindre que sur une chaussée sèche. La distance de freinage sera donc...16 fois plus longue. Si vous avez détecté une chaussée verglacée ou si vous circulez sous une pluie verglaçante, vous n'avez aucune adhérence sous vos roues. Vous devez rouler au pas (ce n'est pas une image, mais une réalité). L'idéal étant de reporter, si possible, votre déplacement. Contactez votre hiérarchie en expliquant vos conditions de conduite pour définir la conduite à tenir. 

  • Votre sinistre s'est produit lors d'un franchissement de rond-point.

    Ces derniers, très nombreux en France, ont supprimé des sinistres graves (chocs latéraux quelquefois violents) et fluidifié la circulation (pas, ou peu d'arrêt comme sur un stop ou un feu rouge). mais ils ont engendré de nombreux sinistres matériels.

    Le rond-point est la réunion de véhicules très différents (du vélo au semi-remorque), de conducteurs différents (jeune vif et personne âgée), qui connaissent très bien cet endroit ou qui cherchent leur route.Pour cela, et pour se prémunir d"accrochages stupides, nous vous invitons à suivre les conseils suivants :

    Avoir le regard mobile  

    garder ses distances

    avoir une allure constante mais lente (si tous les véhicules abordaient les rond-points lentement, tout serait plus facile)

    ne pas penser à la place de l"autre (il va démarrer) ou se faire son propre scénario (il n"y aura personne)

    ne plus dépasser lorsque l"on circule sur le rond-point, même si l"on est sur 2 files différentes   

    1- On ne se double jamais dans un rond-point. N'utilisez pas les différentes voies de circulation pour doubler des véhicules dans l'espoir de gagner du temps. Vous risquez d'en perdre beaucoup sur un accrochage.

    2- Il faut aborder et circuler sur le rond-point à une allure faible afin d'avoir le temps de contrôler les différentes entrées, les changements de file des autres conducteurs, les angles morts, de pouvoir indiquer et faire comprendre la direction que nous allons prendre.

    3- Il faut se placer correctement selon la direction à prendre et selon le véhicule conduit (voir image). Les véhicules du groupe lourd restent toujours dans la voie la plus à droite quelle que soit la direction prise dans le rond-point.


    Il existe 3 dangers majeurs lors du passage d"un rond-point. 

    A l"entrée. Vous regardez à gauche pour voir si personne ne circule, ou vous pensez avoir le temps de vous intégrer. Vous accélérez et...le véhicule devant s"est arrêté. 

    Comment faire ?

    1- gardez vos distances

    2- ayez un regard mobile

    3- ne pensez pas pour les autres

    4- ne prenez la décision de démarrer, que lorsque vous êtes certain que le véhicule de devant est bien parti.   

    Dans le rond-point, en vous rabattant vers la droite. Le véhicule sur votre droite est dans vos angles-morts, ou vous n"avez pas tourné la tête. 

    Comment faire ?

    1- conservez un contrôle permanent vers la droite, en utilisant le rétroviseur droit (surtout avec un véhicule utilitaire présentant des angles morts importants), bien en amont de votre changement de direction.

    2- tournez la tête vers la fenêtre arrière droite si elle existe pour supprimer l"angle mort. (C"est pourquoi on ne place jamais une veste ou une chemise sur un cintre sur la vitre arrière droite, mais sur celle de l"arrière gauche)

    3- le clignotant à été mis à droite (mais cela ne vous donne aucune priorité)

    4- faites la manoeuvre prudemment pour permettre à un véhicule caché de se manifester.

    5- dans le doute, refaites un tour du rond-point (c"est plus rapide que de faire un constat) 

    Nota :Avec les utilitaires légers sans vitre arrière, ou si vous ne connaissez pas l"endroit et vous ne savez pas quelle sortie prendre, nous vous conseillons de rester dans la voie de droite, en MAINTENANT LE CLIGNOTANT VERS LA GAUCHE, et en serrant la ligne qui délimite les voies afin de bien montrer votre intention de rester pour l"instant sur le rond-point.    

    Dans le rond-point, en sortant vers la droite. 

    Vous êtes dans la voie de gauche, bien que vous allez sortir, et vous êtes persuadé que l"autre véhicule va sortir aussi, car c"est la route principale. 

    Comment faire ?

    1- ne pensez pas pour les autres

    2- vous n"êtes absolument pas à votre place

    3- vous avez voulu gagner du temps en doublant ce véhicule (surtout si c"était un PL, qui va vous ralentir), mais.....vous allez perdre 45 mn pour rédiger un constat et 1/2 journée pour faire réparer votre véhicule 

    ON NE DOUBLE JAMAIS DANS UN ROND-POINT ! (2ème rappel)

  • Image-145
  • Image-144
  • Image-142
  • Image-143
  • Votre sinistre s'est produit lors du franchissement d'une intersection avec priorité à droite.

     

    Vous veniez de droite, et vous avez donc 0 % de responsabilité. Mais là, n'est pas le plus important. Bien-sûr, on peut se reposer sur le code de la route et décider que tout est la faute de l'autre. Mais, si l'on part de ce principe, on accepte le fait d'être accidenté chaque fois que l'autre va commettre une erreur. Avec des conséquences qui peuvent être corporelles ou pire ! Ce n'est pas acceptable n'est-ce pas ? Il faut donc vous poser la question : Pourquoi l'autre n'a pas laissé la priorité ?

    Dans cette intersection où vous étiez prioritaire, il est parfois tentant de se croire à l'abri. La preuve que non ! L'autre conducteur, peut, pour des raisons diverses, "griller" cette priorité, sans en faire pour autant un chauffard. Il peut avoir été gêné, il ne vous a pas vu. Ou son analyse a été erronée, son appréciation des distances ou de votre vitesse faussée.

    Avez-vous été informé du risque potentiel ? Quel indice ?

    L'avez-vous seulement regardé ? Souvent, lors des régimes de priorité à droite, on regarde surtout...à droite, pour laisser la priorité. Or, le premier danger vient d'abord de gauche (comme lorsque l'on traverse une rue).

    Le franchissement d'une intersection doit toujours se faire avec beaucoup de prudence, à une allure adaptée en fonction de la visibilité vous permettant d'agir rapidement. Ayez un regard mobile et placez vous correctement selon la direction à prendre.

     

     

  • Votre sinistre s'est produit lors du franchissement d'une intersection avec priorité à droite.

     

    Vous veniez de gauche, et vous avez donc 100 % de responsabilité. Mais là, n'est pas le plus important. 

    Dans cette intersection où vous n'étiez pas prioritaire, vous avez pu être gêné, vous ne l'avez pas vu. Ou votre analyse a été erronée, votre appréciation des distances ou de sa vitesse faussée.

    Avez-vous été informé du risque potentiel ? Quel indice ?

    Le franchissement d'une intersection doit toujours se faire avec beaucoup de prudence, à une allure adaptée en fonction de la visibilité vous permettant d'agir rapidement. Ayez un regard mobile et placez vous correctement selon la direction à prendre.

  • Vous avez eu un accident de circulation. Vous avez percuté le véhicule qui roulait devant vous, dans la même voie. C'est bien-sûr d'abord un problème de distances de sécurité. Pour garder la bonne distance, il faut laisser un temps.

     

    En VL et VUL,

    C'est 2 secondes avec le véhicule qui précède. Pourquoi 2 secondes ? Parce que notre temps de réaction minimum sera au mieux de 1 seconde. Il faut le doubler car il peut être beaucoup plus long. A moins de 2 secondes, vous faites le pari que le véhicule devant vous ne freinera pas brutalement. C’est un pari sur la vie. 

    Comment faire pour savoir si vous êtes à 2 secondes ? Lorsque le véhicule qui vous précède passe devant un repère fixe, de préférence au sol (un passage pour piéton, une plaque d'égout, l'ombre d'un pont, un changement de revêtement, une flèche de rabattement...),prononcez 1Y, 2Y. Cela prend exactement 2 secondes en le disant normalement. Vous ne devez passer sur le point de repère que lorsque vous avez fini de compter vos Y.

  • Vous avez eu un sinistre lors d'une manoeuvre.

    Lorsque vous devez effectuer une manoeuvre, vous devez avoir la même concentration que lorsque vous conduisez. La vitesse lente n'empêche pas les drames qui arrivent plus souvent que l'on ne croit (piétons, collègues, enfants...).

    Nous vous conseillons :

    De stopper toute action qui entrave votre concentration (radio, rangement des papiers, programmation du GPS...).

    De manoeuvrer au pas (l'accélérateur est inutile).

    D'être certain de tout ce qui vous entoure (borne, poteau, véhicules, objet, qualité du sol et bien-sûr humains à proximité).

    En VL, prenez l'habitude de prendre les stationnements en bataille en marche arrière. C'est moins dangereux et plus facile (si vous doutez, essayez de faire un créneau en marche avant). Et cela permet de repartir en marche avant avec une parfaite visibilité.

    En véhicule lourd, prenez l'habitude de repérer autour de votre véhicule ou faites vous guider par quelqu'un de compétent. Prenez le temps, ne vous précipitez pas. Reprenez votre manoeuvre si elle est mal engagée.

    Evitez toutes manoeuvres inutiles. Vous vous êtes trompé de route ? Plutôt que de faire 1/2 tour, allez jusqu'au prochain rond-point. La France est championne du monde des giratoires.

     

     

     

    Vous ne pouvez pas manoeuvrer sans connaître les obstacles qui peuvent se présenter autour de vous. Tant que les dégâts sont matériels, il n'y a pas de drame, mais si vous ne voyez pas un obstacle, un jour, vous ne verrez pas non plus une personne, et là, les conséquences seront autrement dramatiques (et ces drames là, se produisent plus souvent que l'on ne croit). Dans le doute, descendez du véhicule et vérifiez autour de vous. Cela va prendre quelques secondes, vous perdrez plus de temps pour remplir un constat. 

     

  • Vous quittez votre arrêt de bus au moment du sinistre.

    Nous vous rappelons que vous ne conduisez pas un véhicule prioritaire. Ces derniers sont équipés d'un gyrophare bleu et les commandants des casernes de pompiers insistent, notamment, auprès des pompiers en intervention sur le fait "qu'ils demandent la priorité", mais qu'ils ne doivent pas en abuser. Prenez exemple.

    Bien-sûr, un article du code de la route indique que les automobilistes doivent vous faciliter le passage lors du démarrage de votre arrêt de bus. C'est logique ! Si vous deviez attendre que la voie est libre pour démarrer, vous pourriez, dans certains cas, attendre longtemps pour quitter votre arrêt. mais ; vous ne devez pas en abuser. Vous devez indiquer par votre clignotant gauche, votre intention de démarrer, attendre que les véhicules aient terminé leur dépassement s'ils sont déjà engagés, et vous assurer que les autres conducteurs ont bien compris votre intention avant de démarrer. 

  • Nous ne pouvons efficacement vous conseiller que lorsque vous avez une action au moment du sinistre. Dans le cadre d'un dégât causé sur un véhicule pendant un stationnement, vous êtes passif.

    Toutefois, ici, vous reconnaissez honnêtement que votre stationnement était à risque (mal garé, interdit ou gênant). Certes, il n'est pas toujours possible de trouver une place facilement et, parfois, exaspéré, on dépose son véhicule là où l'on peut. Ensuite, il faut en accepter les conséquences... 

     

  • Vous avez perdu le contrôle du véhicule pour éviter un obstacle ou un animal. 

    Au-delà de 50 km/h, toute action intempestive sur le volant peut entraîner la perte de contrôle du véhicule. L'ESP pourra vous sauver la mise dans la limite des lois physiques.

    Si vous avez une vitesse conséquente (supérieur à 70 km/h), vous ne pouvez agir sur le volant, qu'après avoir perdu un maximum de vitesse. Si vous avez une certaine distance devant vous, freinez fortement (faites-le au maximum de la puissance en tapant violemment sur la pédale de frein, si votre véhicule est équipé de l'ABS, vos roues ne peuvent pas se bloquer). Si vous avez réussi à perdre suffisamment de vitesse, tentez l'évitement en regardant là, où vous voulez aller (c'est à dire vers l'échappatoire) et en agissant avec modération sur le volant. Avec l'ABS, vous pouvez continuer à freiner fortement pendant votre action sur le volant. Dans le cas contraire, ne cherchez pas à éviter. 

  •  Vous n'avez pas vu le danger arriver

     Notre champ de vision est très restreint. le champ de vision nette qui donne 100 % des informations ne fait que 2 ° Le champ de vision qui permet de détecter un mouvement est de : 180 ° environ à l'arrêt, mais 70° environ, seulement à 50 km/h et, 50 ° environ à 130 km/h. 

    Il ne faut donc pas attendre que le danger entre dans le champ de vision. Il sera trop tard ! Il sera devant vous et vous serez dans la situation d'urgence. Il faut tourner la tête pour aller à la recherche des dangers. Vous pensez le faire ? Observez les autres conducteurs autour de vous. Combien de conducteurs qui circulaient sur un rond-point ont tourné la tête pour vous voir entrer dans ce rond-point ? Combien de conducteurs qui circulaient sur la route transversale, au feu vert, ont tourné la tête pour s'assurer qu'il n'y avait pas de danger pendant que vous étiez arrêté au feu rouge ? 

  • Vous avez vu le danger mais vous n'avez pas pu l'éviter.

    L'analyse de la situation n'a pas été faite ou d'une façon trop succincte. Nous devons imaginer les évènements qui vont se produire dans les quelques secondes qui suivent. Ne pas se contenter de ce qui se passe présentement mais comment la situation peut empirer. Par exemple, une enfant est sur le trottoir, mais dans 2 secondes il va traverser la rue en courant pour rejoindre sa mère. Au moment où il surgit sur la route, il sera peut-être trop tard pour réagir. Mais si cette situation a été envisagée, le conducteur a pu positionner son pied droit face au frein pour réagir très vite (0,5 seconde est possible). Par contre, s'il est surpris car il n'avait pas imaginé cette situation, son temps de réaction sera supérieur à 1,5 seconde.

    Il s'agit donc d'imaginer les différents scénarios qui peuvent se produire. C'est un vrai travail d'analyse et donc de cencentration, même si un conducteur expérimenté ressent très vite le scénario "catastrophe".

  • Vous n'avez pas eu le temps d'agir.

    Lorsque les yeux détectent un danger, ils envoient l'information au cerveau. C'est le temps de réaction humain (auquel peut s'ajouter un temps de réaction mécanique, notamment sur les véhicules lourds). Le temps de réaction humain sera au minimum de 1 seconde. Mais il peut être beaucoup plus long (fatigue, souffrant, inattentif, ivresse...) Le temps de réaction sera surtout dépendant de l'analyse du conducteur. Surpris, ce dernier pourra mettre plusieurs secondes avant de comprendre le danger, sans réagir. Mais, attentif, et en ayant imaginé le danger potentiel, il pourra réduire son temps de réaction jusqu'à le diviser par 2, si le conducteur a judicieusement placé son pied droit face à la pédale de frein. 

  • Vous avez vu le danger, mais vous n'avez pas imaginé ce qui allait se passer ou vous avez mal compris la situation.

    Lorsque l'on perçoit une situation à risque, il faut être capable d'imaginer le scénario qui peut se produire. Souvent, on pense que l'autre conducteur va analyser la situation exactement comme nous. Or, chacun a sa vision des choses et l'on ne peut pas penser à la place de l'autre. Si notre scénario n'est pas celui de l'autre conducteur, cela nous amènera dans une situation d'urgence.

  • Vous avez subi une agression physique.

    La tension, le stress, les embouteillages, mais aussi les évolutions des moeurs, peuvent transformer certains conducteurs en personnages violents. C'est pourquoi, il ne faut pas provoquer soi-même et avoir un comportement calme et civique au volant. Pensez aussi que vous représentez votre entreprise, et que vous devez montrer un comportement professionnel. N'oubliez pas aussi, que votre véhicule est imposant, qu'il se déplace moins vite dans le flot de la circulation, et que vous pouvez être amené a réaliser des arrêts successifs. Tous ces éléments amènent les autres conducteurs impatients ou pressés à avoir un comportement agressif envers vous. Nous ne les excusons pas, nous souhaitons simplement vous sensibiliser sur cette contrainte supplémentaire que vous pouvez subir quelquefois. 

  • Vous avez subi une agression physique par un de vos passagers.

    La tension, le stress, mais aussi les évolutions des moeurs, peuvent transformer certains passagers en personnages violents. C'est pourquoi, il ne faut pas provoquer soi-même et avoir un comportement calme et civique. Pensez aussi que vous représentez votre entreprise auprès de vos passagers, et que vous devez montrer un comportement professionnel. Nous sommes persuadés que ces situations de violence sont extrêmement difficiles à gérer. C'est une contrainte supplémentaire que vous pouvez subir quelquefois. Parlez-en autour de vous, avec votre hiérarchie, vos collègues. Si vous avez du mal à évacuer ce qui vient de se passer, contactez nous afin de vous proposer une procédure de suivi psychologique. 

  • Votre frein de parc ou le frein à main n'était pas, ou mal serré.

    C'est un sinistre beaucoup plus fréquent qu'il n'y paraît. Cela semble invraisemblable, d'avoir un tel moment d'inattention lorsque l'on est un conducteur, à fortiori professionnel (c'est votre cas). Malheureusement, cet "oubli" est quelquefois tragique ! Chaque année, parmi les nombreuses entreprises que nous suivons en prévention, nous devons déplorer des morts ou des blessés très graves, lorsque le véhicule termine sa course en plein milieu d'une route ou est arrêté contre un mur, mais avec un humain entre les deux. Heureusement, vous avez coché dans la colonne "ce que vous auriez pu faire" : Attentif et concentré. Gardez toujours cela en mémoire. 

      En conduite, comme en manoeuvre vous devez être à 100 % concentré. Prenez conscience du danger potentiel grave qu'un moment d'inattention peut engendrer.

     

  • Votre sinistre s'est produit lors d'un dépassement.

    C'est une manoeuvre à risque qu'il ne faut entamer que si elle s'avère indispensable. Elle fera gagner peu de temps (observez ces conducteurs zigzaguant d'une file à l'autre sur autoroute, et que l'on redouble un peu plus loin).

    A sens unique, c'est évidemment plus facile, seul compte le véhicule qui vient de derrière. Attention toutefois à bien apprécier sa distance et sa vitesse (les rétros extérieurs grand angle éloignent visuellement les véhicules), et à contrôler l'angle mort.

    A double sens, la manoeuvre est autrement risqué car le véhicule arrivant en face vient vers nous avec nos 2 vitesses cumulées. Les véhicules peuvent être cachés (routes en montagne russes, dans le creux le véhicule est invisible). Sommets de côte et virages sont également des pièges.

    Avons-nous suffisamment de distance ? de puissance pour l'effectuer rapidement ? 

    Un doute et l'on s'abstient.

  • Autres informations sur la sécurité routière

     

    Vous avez reçu des informations correspondant à votre sinistre.

    Souhaitez-vous être informé en plus sur d'autres éléments qui ne seraient pas apparus dans cette analyse.

  • L'ABS est un anti-blocage de roues. 

    Quand les roues peuvent-elles se bloquer ? Sur un freinage fort dans une situation d'urgence. Elles se bloqueront d'autant plus vite que l'adhérence est faible. 

    Pourquoi faut-il ne pas bloquer les roues ? Lorsque le roues se bloquent, la distance de freinage est augmentée (d'environ 10% par roue bloquée). Il n'est plus possible de diriger son véhicule (ce sont les roues avant qui se bloquent en priorité). On perd le contrôle du véhicule si les roues se bloquent du même côté (par exemple, les 2 roues droites sont sur le bas-côté, dans l'herbe, avec peu d'adhérence). Après un fort blocage de roues, les pneus doivent être changés car ils ont un plat à l'endroit du blocage. 

    Comment réaliser efficacement un freinage d'urgence avec l'ABS ? 

    Appuyer à fond, très vite et très fort sur la pédale de frein afin de rechercher instantanément la puissance de freinage maximale. L'ABS retirera automatiquement de la puissance, dès qu'il détectera une amorce de blocage, en prenant en compte l'adhérence de la chaussée en temps réel. Ainsi la pression variera constamment sur toute la durée du freinage. C'est pourquoi vous avez l'impression que la pédale de frein vibre. Nous vous conseillons de débrayer (enfoncer la pédale d'embrayage) dès le début du freinage d'urgence. 

  • L'ESP est un contrôleur de trajectoire. Dans la limite des lois physiques, il permet de corriger un sous-virage (le véhicule va tout droit) ou un sur-virage (le véhicule part en tête à queue). Il agît essentiellement en freinant une roue afin que le véhicule reparte sur la bonne trajectoire. Il peut corriger également un mouvement de lacet qui s'amplifierait sur un coup de volant brusque pour éviter un obstacle. Si la route est très glissante (neige tassée verglacée), il faudra couper l'ESP (bouton ESP off, si votre véhicule le permet), car il est couplé avec un antipatinage (dénommé couramment ASR) qui empêcherait l'avancée du véhicule. L'ESP est obligatoire sur les véhicules dont la conception remonte à novembre 2011. On le trouve sur les véhicules légers et du groupe lourds. 

  • L'utilisation d'un téléphone avec kit main libre (oreillettes ou bluetooth) n'est plus toléré. Seul le kit voiture l'est désormais. Mais ce n'est pas de tenir le téléphone à la main qui le rend dangereux (comme de nombreux conducteurs, vous gardez sans doute la main sur le levier de vitesses), c'est l'attention que vous allez porter à la conversation. Téléphoner nécessite une écoute active (contrairement à la radio qui est une écoute passive). Comme le fait de parler à son passager, mais le passager, lui, est à bord de la voiture, vît la conduite comme le conducteur et..., se tait si une situation dangereuse se présente. En 1 heure de conduite, le conducteur doit gérer 3.600 informations perçues essentiellement par sa vision. Or, on ne peut pas gérer 2 choses en même temps (même vous mesdames, contrairement à une idée reçue). Sur un accident grave, une recherche peut être faite pour déterminer si vous téléphoniez au moment précis du sinistre, et l'assureur peut dégager sa responsabilité et ne pas vous couvrir. Nous ne connaissons pas précisément les effets nocifs des ondes émises par le téléphone, mais elles sont amplifiées dans une voiture par la recherche permanente du meilleur relais et par l'effet cage de Faraday. Enfin, posez-vous la question de l'efficacité de votre conversation dans un cadre professionnel, lorsque le réseau est de mauvaise qualité ou interrompu, avec l'impossibilité d'écrire ou de lire un document. (Certains le font quand-même, mais là nous sommes dans le délire...) 

  • Garder ses distances. Vous avez remarqué, faire ses courses le samedi après-midi à l’hypermarché, c’est particulièrement stressant ! Le monde qui nous entoure, le peu de place dont nous disposons, nous rend énervés, parfois même agressifs. Cela est dû au fait que nous disposons d’un espace vital très réduit. En conduite, vous subirez de la même façon l’agressivité ou la fatigue des autres conducteurs lorsque vous circulez sur une route particulièrement encombrée. Or, nous sommes passés de 5 millions de véhicules en circulation dans les années 60, à près de 40 millions aujourd’hui. 

    Ce n’est donc plus seulement pendant les périodes de pointe que les routes sont chargées, mais pratiquement tout le temps. Vous devez donc apprendre à garder autour de vous, un espace de liberté qui va bien sûr servir votre sécurité, mais qui va également vous permettre de moins “subir” les autres usagers. 

    Devant vous, et en roulant, c’est un temps que vous allez laisser. 

    Pourquoi un temps ? Parce qu’il sera toujours le même quelle que soit la vitesse à laquelle vous vous déplacez. Évidemment, plus vous roulez vite, plus grande sera la distance avec le véhicule qui vous précède, mais le temps de sécurité sera toujours identique. Ce temps de sécurité est de 2 secondes. 

    Pourquoi 2 secondes ? Parce que notre temps de réaction minimum sera au mieux de 1 seconde. Mais il peut être beaucoup plus long. Sachez, par exemple, qu’un coureur de 100 mètres de très haut niveau quitte les starting-blocks en plus de 1/10 ème de seconde. Pourtant il est concentré à l’extrême, et s’est entraîné des centaines de fois, car tout se joue dans le départ sur un 100 m. Comprenez que derrière votre volant, vous n’avez pas la même concentration et le coup de frein du conducteur qui vous précède va forcément vous surprendre. A moins de 2 secondes, vous faites le pari que le véhicule devant vous ne freinera pas brutalement. C’est un pari sur la vie. 

    Comment faire pour savoir si vous êtes à 2 secondes ? Lorsque le véhicule qui vous précède passe devant un repère fixe, de préférence au sol (un passage pour piéton, une plaque d’égout, l’ombre d’un pont, un changement de revêtement, une flèche de rabattement...),prononcez 1Y, 2Y. Cela prend exactement 2 secondes en le disant normalement. Vous ne devez passer sur le point de repère que lorsque vous avez fini de compter vos Y. 

    On fait cela pendant combien de temps ? Pendant une semaine exactement, à condition de le faire souvent et à des vitesses différentes. (En ville, sur route et sur autoroute). Au bout d’une semaine, dès que vous serez trop près, une petite lampe rouge s’allumera dans votre cerveau et vous vous sentirez en danger si vous ne respectez pas la règle des 2 secondes. Votre cerveau aura raison : vous serez en danger ! Mais il aura alors automatisé cette règle et elle deviendra votre critère de conduite. 

    Mais, si on laisse autant d’espace, tout le monde va s’y mettre ! Cette phrase, nous l’avons entendue des milliers de fois. Alors, dites-nous. Vous, quand vous conduisez, vous ne changez jamais de file ? Si, bien sûr Et vous faites comment ? Lorsque vous voyez un petit espace entre 2 véhicules, vous vous y glissez, n’est-ce pas ? Vous croyez que cet espace faisait 2 secondes ? Pas toujours, mais en s’y prenant bien, ça le fait. Par contre si l’espace était plus important, le changement de file est beaucoup plus facile. Et lorsque vous avez changé de file, vous y êtes resté ? Bien sûr que non, rapidement, vous avez pris une autre file selon la direction que vous deviez prendre. Et bien, voyez-vous, pour les autres, c’est pareil. Donc : Même si vous ne laissez pas les 2 secondes, si un véhicule veut passer devant vous, il le fera quand même, ce qui vous oblige à freiner et cela vous donne une allure hachée et saccadée, source de fatigue et de stress. Par contre, en gardant vos 2 secondes, le freinage ne sera pas nécessaire, il suffira simplement de positionner votre pied droit face à la pédale de frein pour réagir très vite en cas de freinage. (Le pied face au frein permet de réagir 2 fois plus vite. C’est le seul cas, où votre temps de réaction peut descendre en dessous de 0,50 s.) 

    Rappel : les véhicules du groupe lourd doivent garder un temps de 3 secondes.

    Comme pour les VL, le temps de réaction doit être multiplié par 2.

    Or, à la seconde de réaction humaine de tous conducteurs, le freinage hydraulique ajoute un temps de réaction mécanique vérifié de 0,5 seconde.

  • Image-175
  • Les airbags font partie avec les ceintures de sécurité et les zones à déformations programmées, de la sécurité passive qui consiste à vous protéger en cas d'accidents. Ils ne remplacent pas les ceintures de sécurité. Leur rôle consiste à protéger certaines parties du corps humain, selon le mouvement qu'effectuera le corps par rapport au choc. Les airbags frontaux se déclencheront sur un choc frontal pour protéger la tête Les airbags latéraux (pour le thorax) et rideaux (pour la tête) s'activeront sur un choc de côté ou de retournement du véhicule. Les airbags se déclenchent et se gonflent en quelques millièmes de seconde, puis des évents les dégonflent dès que le corps a été amorti. Le bruit est très spectaculaire (150 décibels) et l'explosion entraîne un dégagement de fumée à l'intérieur de l'habitacle. L'airbag passager doit être déconnecté si l'on place un siège enfant à l'avant (voir le mode d'emploi du véhicule) et les pieds du passager ou un quelconque objet ne doivent jamais être posés sur le tableau de bord 

  • Les crash-tests ont permis d'améliorer la protection des occupants lors des accidents. Les véhicules ont énormément progressé dans ce domaine depuis la fin des années 1990. L'objectif est le suivant : Le véhicule doit amortir le choc par des zones de déformation programmées (le char d'assaut est le plus dangereux, et le 4X4 sur lequel a été placé un pare-buffle aussi, car ils ne se déformeront pas. Ce sont donc les occupants qui subiront toutes les contraintes). L'habitacle est renforcé afin de ne pas se déformer pour protéger les occupants à l'intérieur (à condition, évidemment, qu'ils soient solidement attachés sur leurs sièges (adultes, comme enfants, voir sièges enfants) 

    Les contraintes subies lors d'un choc sont énormes. Les G ressentis importants. 

  • G = Gravité 1 G correspond à notre poids sur terre (c'est la pesanteur qui fait tomber un objet au sol)

    quelques exemples :

    parachutiste en chute libre = 1 G (c'est logique)

    sauter à l'élastique = 2 G (lors de la remontée)

    navette spatiale pendant le lancement = 3 G

    Freinage en formule 1 = 4 G

    Félix Baumgartner qui saute à 36 km d'altitude = 8 G 

    Pilote de chasse = 9 G (avec combinaison anti-G car les G sont constants)

    Choc latéral à 30 km/h dans une intersection = 27 G (2/10 ème de seconde seulement, mais quand même...)

    On meurt à 50 G environ, ce qui correspond à une voiture qui percute un obstacle fixe indéformable (un mur de béton par exemple) à la vitesse de 70 km/h au moment de l'impact. 

  • Les pneus neiges ou pneus hiver ne sont pas des super pneus. Simplement, ils seront plus efficaces en terme de tenue de route, de freinage et de motricité dès que la température ambiante sera inférieure à +7°. Mais, au-delà de cette température, ce sont les pneus, dits été, qui reprendront l'avantage. Cela veut dire qu'il est hors de question de ne placer que 2 pneus hiver. Faire cela, c'est souhaiter avancer (on les place sur les roues motrices) au détriment de la sécurité. (Certes, on va avancer, mais on ne restera peut-être pas sur la route). Donc, concernant les pneus hiver, c'est 4...ou rien. Sachez que sur un sol de neige tassée, une voiture lancée à 50 km/h s'arrêtera sur 24m en pneus hiver et sur...47m en pneus été. 

    Pour un particulier qui se déplace dans des régions froides, le choix est évident. Il assure sa sécurité et si l'investissement financier est doublé au départ, chaque train de pneus dure 2 fois plus longtemps. 

    Pour une entreprise, le choix est plus complexe. Difficile de gérer un parc de plusieurs centaines de véhicules avec 2 trains de pneus complets qu'il faut stocker. 

  • Appliquer une conduite économique ne veut pas dire "conduite pépère" Cela consiste à optimiser, et donc à comprendre, les nouvelles technologies élaborées à bord de nos véhicules. Puis, d'avoir un comportement d'anticipation pour repérer les futurs ralentissements. 

    Concernant les nouvelles technologies. Tous nos véhicules sont équipés d'injecteurs qui se coupent au lâcher d'accélérateur. Cela veut dire que chaque fois que vous lâchez totalement votre pédale d'accélérateur, vous consommez zéro ! Comment un moteur peut-il tourner sans consommer ? Tout simplement parce qu'il est entraîné par les roues. A condition que les roues soient en liaison avec le moteur, donc, ne pas avoir mis le levier de vitesse au point mort, et ne pas avoir débrayé. Prenons un exemple que vous pouvez tester rapidement. Vous circulez sur autoroute à 130 km/h au volant d'une voiture. Vous voyez le panneau "péage à 1.000 m". Coupez le régulateur ou n'accélérez plus. Vous avez suffisamment d'élan pour parcourir ce dernier kilomètre sans accélérer. Vous venez de faire 1 kilomètre gratuit ! Vous verrez les voitures qui vous suivaient jusqu'alors, vous doubler, car leurs conducteurs continuent d'accélérer, avant de se mettre à freiner brutalement environ 400 m avant l'arrêt au péage. Vous n'avez gêné personne, vous avez économisé du carburant...et vos freins. 

    L'élan, nous permet de parcourir environ 400 m sans accélérer lorsque l'on est à 90 km/h, et environ 150 m lorsque l'on est à 50 km/h. Sur route et en ville, vous pouvez multiplier ces situations où votre véhicule avance sans consommer. Votre ordinateur de bord vous l'indique (conso = 0) et il ne ment pas. 

    Pour réussir parfaitement cela et le faire souvent, il faut naturellement voir loin afin de détecter les futurs ralentissements. (Les feux rouges, les ronds-points, les ralentissements...) La conduite économique permet donc de moins consommer, donc de moins polluer, mais aussi d'avoir une conduite souple, sans accélérations et freinages brusques, donc plus confortable et moins fatigante, mais surtout, une conduite plus sûre. 

    couper le moteur. 1 litre ! Cette boutade ancienne laissait croire que la mise en route du moteur consommait 1 litre de carburant. En réalité, démarrer le moteur, c'est 4 millilitres de carburant, soit un arrêt de 15 secondes. Si votre véhicule n'est pas équipé de stop and start, le démarreur et la batterie n'ont pas été conçus pour des redémarrages permanents. Mais vous pouvez couper le moteur pour des arrêts supérieurs à la minute (passage à niveau, embouteillages, livraison d'un colis, attente d'une personne...) 

    garder ses distances. Si vous suivez de trop près le véhicule qui vous précède, ce dernier devient votre aimant : il freine, vous freinez. Il accélère, vous accélérez. Il est alors impossible de mettre en application les premiers points présentés. 

    Clim ou fenêtre ouverte ? Parce qu'elle a besoin de puissance, la climatisation augmente la consommation. Parce qu'elle perturbe l'aérodynamisme, la fenêtre ouverte augmente la consommation. Toutefois, le confort étant un élément de sécurité, il ne s'agit pas par forte chaleur, d'étouffer dans son véhicule. En dessous de 70 km/h, ouvrez plutôt la fenêtre. Au-dessus, mettez la clim. 

    Galerie sur le toit. Une galerie vide peut vous faire consommer 1 litre de plus au-dessus de 100 km/h. Retirez-là si vous n'en avez pas besoin un certain temps. Évidemment, chargée de bagages, la consommation augmente fortement. Privilégiez une remorque si vous êtes amené à transporter souvent des charges importantes. 

    Pneus sous-gonflés. Les manufacturiers estiment qu'un pneu Tubeless peut perdre 200 grammes de pression d'air tous les 15 jours. Un pneu sous-gonflé peut éclater, perturbe la tenue de route et le freinage, s'use beaucoup plus vite. Et...il consomme davantage. Vérifiez votre pression au moins 1 fois par mois. 

    fortes accélérations. Plus le moteur tourne vite, plus il consomme. Roulez sur le couple moteur. N'utilisez la puissance (le régime moteur élevé) que lorsque c'est nécessaire pour votre sécurité. Pour rentrer sur une voie rapide, pour monter une côte, pour doubler. 

  • Le remplissage du constat amiable est toujours une situation délicate car elle et conflictuelle. 

    2 conseils pour commencer : Vous n'êtes pas assureur, donc ce n'est pas à vous, ni à l'adversaire, de déterminer qui est en tord. Ne commencez donc pas la discussion avec le tiers pour déterminer qui est responsable. Calmez l'autre, en lui expliquant que cela sera le travail de l'assureur et que votre but est de raconter le plus justement possible ce qui s'est passé. C'est votre seule chance de tenter un remplissage de constat apaisé. Vous n'êtes pas expert automobile, donc vous ne pouvez pas déterminer la teneur des dégâts ou le fait qu'il n'y en a pas. Donc, dans la case "dégâts", ne marquez jamais néant et restez flou. Par exemple choc arrière (ou choc avant...) ira très bien. 

    2 parties sont très importantes. le remplissage central des croix (17 cas possibles) le croquis 

    Pour les croix, nous vous invitons à cocher ce qui s'est passé au moment du choc (à l'instant T), pas ce que vous avez fait quelques secondes avant ou après. Par exemple, si vous roulez sur un rond-point, c'est la case 7 qu'il faut cocher "Circulait sur une place à sens giratoire". Vous n'êtes plus en train d'y rentrer, et vous n'êtes pas encore sorti de ce rond-point. Donc, vous ne virez pas à droite (qui correspond à un changement de direction), mais, vous pouvez changer de file (case 10). Cela à l'air compliqué, alors faites une chose simple. Traduisez toutes les propositions de l'imparfait (écrit sur le constat) au présent. Est-ce que je quitte un stationnement, je circule sur une place à sens giratoire, je heurte à l'arrière en roulant dans le même sens....? Ne cochez la case que si elle correspond exactement à ce qui s'est passé (au moment de l'instant T, du choc) Si aucune case ne correspond, ce n'est pas grave. indiquez 0 dans le total des croix. 

    Appliquez-vous pour faire un croquis propre en zoomant sur les véhicules (représentés par un rectangle, puis un triangle qui indique l'avant du véhicule). Dessinez les routes, les axes médians et la signalisation. Ne signez le constat que si vous êtes d'accord avec tout ce qui a été écrit sur le recto du constat. Vous pouvez refuser de signer. 

  • Image-183
  • Les enfants de moins de 10 ans possèdent des champs de vision plus étroits qu'un adulte. Si l'adulte peut détecter un mouvement sur un champ de 180 ° environ (ce champ se refermera vers 70° à 50 km/h), l'enfant ne peut pas percevoir un mouvement sur un champ supérieur à 70°. En fait, lorsque nous roulons à 50 km/h, nous retrouvons notre vision d'enfance. Ainsi, arrêté au bord du trottoir, l'enfant peut traverser alors qu'un véhicule arrive. Son conducteur se retrouve démuni car il a vu l'enfant tourner sa tête. Mais, pas suffisamment pour apercevoir le véhicule. L'enfant a besoin de 4 secondes pour comprendre qu'un véhicule est en mouvement. L'enfant confond voir et être vu (regardez un bébé qui se cache les yeux ...pour jouer à cache cache). L'enfant ne comprend pas qu'un véhicule ne puisse pas s'arrêter sur place. L'enfant n'a pas peur de la mort (panpan, t'es mort et game over). 

    Pour toutes ces raisons, l'enfant est très vulnérable sur la route. Pensez-y en tant que parent, et en tant que conducteur. Il est choquant de voir des enfants très jeunes aller à l'école en vélo et aborder des ronds-points. Néanmoins, il faut leur apprendre la route, mais progressivement. Ainsi, on leur apprendra à traverser dans les passages piétons et d'attendre que la voiture s'arrête. (Son conducteur très souvent fera signe à l'enfant de traverser). L'enfant, confiant envers l'adulte, traverse sans pouvoir être capable d'imaginer un danger venant de l'autre côté de la rue. Amenez votre enfant à comprendre la route (et ses subtilités) progressivement. Ce n'est qu'après 10 ans qu'il pourra la gérer intégralement. 

  • Nous sommes des hommes de Cro-magnon. Nous avons été conçu pour marcher (se déplacer à 5 Km/h). Pas pour conduire. C'est pourquoi il est important de faire de la prévention (informer - conseiller) afin de faire prendre conscience à chacun, de nos limites humaines en terme de vision et d'analyse, lorsque nous conduisons. L'alcool (mais aussi les drogues et certains médicaments), perturbe la vision, l'analyse et le temps de réaction. Avec un taux d'alcoolémie légal (juste inférieur à 0,5 G/L) le risque d'avoir un accident est déjà multiplié par 4. C'est pourquoi, il est nécessaire d'être très vigilant et de conduire en ayant toute possession de ses moyens. Il existe 2 façons de contrôler une alcoolémie : Par une prise de sang. L'alcoolémie est alors calculée en gramme d'alcool pur par litre de sang (G/L) Par un éthylomètre. L'alcoolémie est alors calculée en milligramme d'alcool par litre d'air expiré (Mg/Lexp) C'est avec cet appareil que les forces de l'ordre vous contrôle. Vous perdez 6 points sur votre permis si vous atteignez 0,25 Mg/Lexp, soit 0,5 G/L. C'est une infraction. Vous êtes en délit si votre taux atteint 0,40 Mg/Lexp, soit 0,8 G/L. 

    il n'existe aucun moyen de faire diminuer l'alcoolémie dans le sang, sauf le temps. Mais le temps ne travaille pas vite. Vous éliminez environ (selon la corpulence) 0,15 G/L par heure d'abstinence si vous êtes un homme. Vous éliminez environ (selon la corpulence) 0,10 G/L par heure d'abstinence si vous êtes une femme. Mais, lorsque vous arrêtez de boire, l'alcoolémie continue de grimper pendant 1 heure environ. 

    Faites vos calculs lorsque vous buvez des grosses quantités, la veille au soir, chez vous, sans conduire. Avec un taux de 1,5 G/L (environ 6 verres d'alcool en dose maison) et que vous arrêtez de boire à minuit, votre taux commencera à descendre vers 1 h du matin. A 6 heures du matin, vous avez encore 0,75 G/L (limite du délit) si vous êtes un homme...et 1 G/L si c'est vous madame ! Vous serez à 0 (à condition de ne plus boire évidemment) à 11 h du matin pour monsieur et à 16 h pour son épouse. 

     

    Nouvelle réglementation pour les jeunes conducteurs :

    la limite d’alcool autorisée en conduisant passe de 0,5 g/l à 0,2 g/l d’alcool dans le sang pour tous les titulaires d’un permis probatoire ou les conducteurs en apprentissage à compter du 1er juillet 2015

     

  • Autonomie de Niveau 1
    S’il faut bien considérer que les niveaux d’autonomie d’un véhicule se basent avant tout sur le partage de responsabilité, il est important de rappeler que les 3 premiers niveaux d’autonomie n’impliquent pas de responsabilité de la voiture et qu’il s’agit ni plus ni moins que d’aides à la conduite !
    Dans le cadre d’une autonomie de Niveau 1, le conducteur peut momentanément confier au véhicule une tache de conduite à condition que la voiture ne prenne en charge que l’une des deux dimensions (longitudinale ou transversale) du guidage.
    Avec un régulateur de vitesse adaptatif (Adaptative Cruise Control) par exemple, le véhicule prend en charge la dimension longitudinale –l’accélération– mais laisse au chauffeur la responsabilité de se positionner dans la voie de circulation la plus adaptée (dimension transversale).
    En Niveau 1, la responsabilité des manoeuvres est en permanence conservée par l’humain, qui délègue une partie des tâches au systèmes. qui se doit d’être capable de reprendre la main totale sur la conduite si la situation l’exige.

    ⇒ Exemple d’assistance de Niveau 1 : le régulateur adaptatif

    Autonomie de Niveau 2
    Au niveau 2, on peut considérer que le conducteur n’intervient dans la conduite qu’en mode Supervision. La fonction Park Assist est un bon exemple du Niveau 2 puisque la voiture gère seule tous les paramètres de guidage sous la supervision du conducteur, qui a la possibilité d’intervenir pour reprendre la main sur la trajectoire à tout instant.
    En cas d’accident, il est entièrement responsable du défaut du système car il n’a pas été suffisament attentif à son environnement et à manquer à son devoir de supervision. 
    A ce stade, la moindre action du conducteur prend le pas sur celle de la voiture et ce, quoi qu’il arrive. La responsabilité des manoeuvres est en permanence conservée par l’humain, qui se doit d’être capable de reprendre la main totale sur la conduite si la situation l’exige.

    ⇒ Exemple de Niveau 2 : l’assistance au stationnement

    Cette étape marque la limite juridique actuelle, pour laquelle il n’est pas encore possible de transférer la responsabilité à une machine… même si sa fiabilité est supérieure aux décisions humaines.

    Autonomie de Niveau 3
    A ce stade, l’humain peut déléguer une partie de sa conduite sur les 2 dimensions de guidage et abaisser son niveau de vigilance pour se consacrer à d’autres tâches de manière brève.
    En revanche, il doit être en mesure de reprendre le contrôle de la conduite si les conditions l’exigent. Le système de la voiture autonome se charge alors de positionner et maintenir le véhicule sur sa voie tout en conservant une allure adaptée à la vitesse et aux conditions de trafic des autres automobiles.
    Un bon exemple du Niveau 3 peut être la fonction de maintien dans la voie dans les bouchons. On peut lire son journal sans prêter trop d’attention aux embouteillages. Mais lorsqu’ils se dissipent, la voiture sollicite la reprise en main du chauffeur.
    A ce stade, le niveau technique est identique au niveau 2, mais la responsabilité est transférée momentanément au système dans les phases de conduite autonome.

    ⇒ Exemple d’autonomie de niveau 3 : conduite basse-vitesse dans les embouteillages


    Autonomie de Niveau 4
    Le niveau 4 d’autonomie d’un véhicule se caractérise par une capacité de la voiture à prendre le pas sur l’humain dans un certain nombre de cas précis.
    L’autonomie de niveau 4 est quasiment complète dans le cadre de fonctions spécifiques comme le Valet Parking. Dans ces cas là, le système prend en charge l’ensemble des fonctions de manière autonome sans même nécessiter la présence du chauffeur et porte la responsabilité des manoeuvres.
    En revanche, c’est toujours le conducteur qui active et désactive le système de prise en charge.

    Exemple du Niveau 4 => Valet Parking, aller se garer ou venir chercher chauffeur à la porte

    Autonomie de Niveau 5
    Ce niveau d’autonomie consiste en un système doué de capacités de conduite autonome totale et permanente, dans lequel l’humain n’intervient à aucun moment sinon pour indiquer sa destination et se laisser transporter.
    Ce niveau d’autonomie se distingue du niveau précédent par la ‘certitude machine‘, une notion permettant au système de ne pas exécuter un ordre de l’humain si celui-ci est considéré comme anormal, inconsidéré ou dangereux ou de prendre une initiative basée sur les mesures de ses capteurs.
    Dans un certain nombre de cas, les systèmes de l’automobile peuvent donc pratiquer une manoeuvre non solliciter par le conducteur ou même refuser d’exécuter un mouvement qui mettrait en péril le véhicule ou ses passagers (ex : ouvrir la portière sur autoroute).

    ⇒ Exemple de Niveau 5 : la Google Car conduit seule, sans même de volant !

  • Récupération automatique des points au bout de 6 mois
    Si un automobiliste commet une infraction lui coûtant un point sur son permis de conduire, il le récupère automatiquement au bout de 6 mois, s’il ne commet aucune autre transgression au Code de la Route. Le délai court à partir du paiement de la contravention.

    En revanche, si le conducteur se rend responsable d’une nouvelle infraction, le point est perdu pour deux ans.

    Récupération automatique des points au bout de 2 ans
    Lorsqu’un conducteur perd plusieurs points sur son permis de conduire suite à une infraction, le délai légal de récupération des points est de 2 ans sans infraction. Le délai démarre à l’encaissement de l’amende par le Trésor Public.

    Si toutefois l’automobiliste commet une nouvelle faute au Code de la Route, ce même délai est reporté à 3 ans, sans infraction.

    Récupération automatique des points au bout de 3 ans
    Pour les infractions de 4ème et 5ème classe, le délai de récupération automatique des points est de 3 ans. Ainsi, les points perdus pour excès de vitesse de plus de 20 km/h ou téléphone au volant ne sont récupérés que 3 années après la date de paiement de la contravention.

    Si le conducteur commet une nouvelle infraction, quelle que soit sa classe, le délai recommence à courir.

    A retenir !
    Récupération automatique des points en 6 mois, 2 ou 3 ans.
    Récupération automatique des points gratuite.
    Lettre simple informant de la restitution des points.

  • Déroulement d’un stage de récupération de points
    Les stages de récupération de points, aussi appelé stage de sensibilisation à la sécurité routière, se déroulent sur 2 jours consécutifs.

    Ils permettent de récupérer 4 points (sans dépasser 12).

    Nous vous conseillons fortement de vous inscrire à un stage de récupération dès que votre solde est inférieur à 7.

    Vous pouvez faire un stage 1 fois tous les ans.

    La formation dure 14h et commence généralement à 9h pour finir à 17h, avec une heure de pause pour manger. Néanmoins, les horaires d’un stage de récupération de points restent à l’appréciation des centres organisateurs.

    Tout stage de sensibilisation à la sécurité routière est animé par un psychologue ainsi qu’un formateur de moniteurs d’auto-école agréés. Le déroulement des stages est similaires bien qu’ils ne soient pas identiques, dû à la singularité des participants et celle des organisateurs.

    Programme du 1er jour de stage de récupération de points
    Accueil des stagiaires
    Tour de table et présentations
    Sécurité routière : généralités et statistiques
    La logique de l’accident
    Perception de la route par l’automobiliste
    Analyse des situations d’infraction
    Programme du deuxième jour de stage de récupération de points
    Exemple : l’analyse d’un accident
    Physique et conduite : limites de nos véhicules et conséquences
    Sensibilisation à la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants
    Les représentations autour de la conduite
    Conclusion : synthèse et tour de table
    Il n’y a pas de contrôle des connaissances à l’issue des stages de sensibilisation à la sécurité routière. Seule la présence et la ponctualité du stagiaire sont nécessaires à l’obtention du justificatif de présence. En effet, c’est ce document qui permet de récupérer, dès le soir du second jour à minuit, jusqu’à 4 points sur le permis de conduire.

    A retenir !
    Stage sur 2 jours consécutifs.
    Personnel agréé et diplômé.
    Pas de contrôle des connaissances.

  • Comment obtenir un relevé d'information intégral ?

    Le relevé d’information intégral est un document administratif personnel, émis par la préfecture, sur lequel figurent toutes les infractions au Code de la Route commises par un automobiliste. Chacune d’entre elles est détaillée : sa nature, la date et le lieu où elle s’est produite, ainsi que les sanctions associées (montant de l’amende et perte de points), y sont notifiées. Les infractions sont par ailleurs listées de manière chronologique.

    Tous les éléments qui concernent le parcours du permis d’un conducteur y sont également mentionnés : la réalisation de stages de sensibilisation à la sécurité routière, le retrait de permis (suspension, invalidation ou annulation, le cas échéant), les différents types de courriers envoyés à l’automobiliste par la préfecture… Et bien sûr, le solde total de ses points. La mention « valide » ou « invalide », dans la partie « état dossier », qualifie la situation présente du permis de conduire.

    Il existe deux moyens d’obtenir un relevé d’information intégral :

    en se déplaçant en préfecture,
    en faisant la demande par courrier simple.
    Ainsi, tout automobiliste peut se rendre directement à l’administration, au service «  Permis de conduire », pour obtenir le précieux document. Pour cela, il doit présenter une pièce d’identité (en cours de validité) et son permis de conduire.

    Cette demande peut également être effectuée par courrier. Pour cela, il lui suffit d’adresser les photocopies de sa pièce d’identité et de son permis de conduire à sa préfecture, en n’oubliant pas de joindre à son courrier une enveloppe affranchie au tarif lettre recommandée avec avis de réception, et libellée à son adresse

  • Nous vous remercions pour le temps que vous avez consacré à cette analyse.

     

    Vous pouvez recevoir sur votre boite mail les réponses que vous avez données au questionnaire en remplissant le champ ci-dessous.

  •  

     

    Vous devez cliquer sur le bouton "envoyer " pour valider votre formulaire.

     

  • Should be Empty: